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👗 Vous rêvez de créer vos propres patrons en utilisant un outil informatique pour éviter de tout faire à la main ? Bonne nouvelle : c’est tout à fait possible avec Valentina !
💻 Valentina est un logiciel de patronnage gratuit qui vous permettra de dessiner des patrons à votre idée, directement sur ordinateur.
Dans cette vidéo, je vous propose un petit tour d’horizon des principales fonctions de ce logiciel pour vous aider à le prendre en main.
Tous les liens utiles (téléchargement de Valentina, tutos…) sont disponibles ici : https://www.lechasdalbertine.com/demarrer-avec-valentina/
Je m’appelle Aurore et j’aide les couturières débutantes ou expérimentées à coudre la garde-robe de leurs rêves 😍 grâce à des cours sur-mesure, en présentiel et à distance.
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Démarrer avec Valentina – le chas d’Albertine
C’est un logiciel gratuit et open source développé à l’origine en Ukraine qui permet de faire du patronnage. Il est possible de créer des …
Source: www.lechasdalbertine.com
Date Published: 6/7/2022
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Valentina [Wiki] – Logiciels – Reso-nance numérique
Valentina est un logiciel libre et open source. … Dessiner le pattern (Draft Mode) … Exporter ou imprimer le pattern (Layout Mode)
Source: reso-nance.org
Date Published: 3/7/2022
View: 5981
45 idées de Valentina | logiciel, tuto couture, patron – Pinterest
27 mai 2021 – Explorez le tableau « Valentina » de Tetyana Mazur, auquel 167 utilisateurs de Pinterest sont abonnés. Voir plus d’ées sur le thème logiciel …
Source: www.pinterest.com
Date Published: 2/7/2022
View: 9150
Tutoriel : Comment créer un patron avec Valentina, logiciel de …
Il a un remède à base de plantes pour le diabète, l’hépatite, les maladies cardiaques. Hypertension, maladie d’Alzheimer, cancer, AVC et maladie …
Source: www.craftybitches.fr
Date Published: 2/20/2021
View: 5616
Valentina, le patronnage 2.0 – Sabali
Parlez-nous un peu de ce software, et comment vous êtes arrivée à l’utiliser … Mais Valentina permet de passer en mode « détails » pour le …
Source: sabali-couture.fr
Date Published: 10/1/2022
View: 900
Valentina : logiciel de patronage gratuit – Le blog de Kline
Le logiciel Valentina a été créé par les Russes pour répondre à une demande d’indépendance, ne plus dépendre d’autres pays. Le but de ce logiciel est de laisser …
Source: kline.bargeo.fr
Date Published: 4/3/2022
View: 4467
Valentina, logiciel libre de création de vêtements (et Gucci …
Susan Spencer Conklin a été la première à aborder le sujet (non existant) du logiciel libre pour le design de mode, au « Libre Graphics Meetings …
Source: framablog.org
Date Published: 5/11/2022
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- Author: Le chas d’Albertine
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- Date Published: 2021. 7. 10.
- Video Url link: https://www.youtube.com/watch?v=KWU6Wr8a-u0
Quel logiciel pour faire des patrons de couture ?
En français « Coudre sur mesure », Fittingly Sew 2 est un logiciel de patronage utilisé depuis de nombreuses années par les particuliers, couturiers et couturières, tailleurs, stylistes, modélistes, ateliers et écoles de mode, et bien sûr les étudiants !
Comment scanner un patron ?
Utiliser le NScan est très simple. Placez les différents patrons entre les deux plastiques. Les patrons passent ensuite dans le scanner, les différentes pièces sont séparées et chaque image apparait immédiatement sur l’écran de votre ordinateur.
Comment faire son propre patron ?
Faire un patron de couture à partir d’un vêtement existant est aussi une solution. Pour cela, utilisez soit du papier patron, du papier kraft ou bien du papier calque. Après avoir plié en deux votre vêtement sur sa longueur, posez-le sur le papier en le maintenant à l’aide d’épingles.
Quel logiciel patronage ?
Valentina est un logiciel de patronage gratuit. Pour tout ceux qui font eux-même leurs patrons, c’est l’idéal !
Comment faire un patron couture gratuit ?
« Free Sewing » , qu’on traduit par couture gratuite! Il s’agit d’une plateforme open source de patrons de couture sur mesures et surtout GRATUITS. Pour faire bref, vous rentrez vos mensurations et le site vous dessine votre patron. Il ne vous restera qu’a l’imprimer (plusieurs formats et modèles sont disponibles).
Comment copier un pantalon ?
Cette technique marche également pour les shorts ou les leggings. Vous aurez besoin d’épingles, de papier de soie et du pantalon original. Plier le pantalon en deux, en tirant la couture de l’entrejambe de façon à ce que le devant soit bien à plat. On doit voir les coutures de la cheville à la taille des deux côtés.
Comment copier une robe ?
Pour cela, découpez de longues bandes de 4 cm de large dans la diagonale du tissu. Placez le dos et le devant endroit contre endroit et épinglez les épaules et les deux côtés. Cousez au point droit à 1 cm du bord. Surfilez, ou faites une couture zigzag pour éviter que le tissu ne s’effiloche.
C’est quoi le moulage en couture ?
Moulage : C’est une technique de Haute Couture qui permet de réaliser un vêtement en 3 dimensions. Le mot moulage vient de « moule ». Il signifie créer un objet à partir d’un moule qui lui donnera sa forme.
Comment regarder des diapositives sans appareil ?
Kodak 35 mm RODESV25 : Meilleure visionneuse en 2022 !
On place les diapos dans son dos, on visionne, et on actionne la tirette pour faire tomber dans diapo dans le bac frontal. Elle fonctionne à pile et donc on peut l’utiliser partout sans devoir la brancher.
Comment scanner des diapositives avec HP ?
Placez la diapositive dans le support, image contre la vitre du scanner. Appuyez doucement dessus jusqu’à ce que la diapositive s’enclenche. Remarque : La diapositive doit s’enclencher pour que l’image soit correctement numérisée.
Comment transférer des diapositives ?
- Sélectionnez la diapositive ou les diapositives à copier, puis, sous l’onglet Accueil , cliquez sur Copier. …
- Dans le volet des miniatures, cliquez avec le bouton droit à l’emplacement où vous voulez coller la diapositive copiée, puis sélectionnez Coller.
Ou numériser des diapositives ?
Digital Planet propose de numériser vos images, quelles soient des diapositives, des négatifs ou des photographies en tirage sur papier. Le transfert des numérisations sont sur format JPEG sur support DVD. Le service inclut le filtrage numérique, la balance des couleurs.
Démarrer avec Valentina
Lorsqu’on démarre en modélisme, on commence en général par travailler sur papier. Et ça devient rapidement fastidieux car on passe son temps à décalquer et redécalquer des morceaux de pièces pour les transformer.
Si vous avez quelques notions de modélisme, de bonnes bases en géométrie (niveau collège) et un peu d’aisance avec les outils informatiques, le logiciel Valentina pourrait tout à fait vous intéresser.
Dans cet article, je vous présente en vidéo les grands principes de ce logiciel sans toutefois entrer trop dans les détails des différentes fonctionnalités. Vous trouverez à la fin des liens vers des tutos très complets qui vous permettront de prendre complètement en main cet outil.
Valentina [Wiki]
logiciels:valentina:accueil
Table des matières Valentina Tutoriel
Valentina
Valentina est un logiciel de patronage open source. C’est un logiciel qui permet de dessiner des patrons avec une qualité professionnelle qui fonctionne sur Windows, Mac OS X et GNU/Linux. Valentina est utilisé par des amateurs et des professionnels du design textile. Valentina est un logiciel libre et open source. (Valentina.org)
Tutoriel
Avec Valentina, on peut dessiner des patrons de vêtement, d’accessoire. Une fois que ton pattern est terminé tu peux l’exporter au format Corel Draw vers des logiciels de dessin vectoriel comme Inkscape, Illustrator. L’utilisation de ces logiciels est parfois nécessaire car les possibilités de création de pattern reste limité. 1. Créer votre table de mesure
2. Dessiner le pattern (Draft Mode)
Utiliser les points, les lignes, les arcs et courbes.
3. Détailler Le pattern (Détail Mode)
Choisir le modèle de la pièce et appliquer sur les éléments de couture.
4. Exporter ou imprimer le pattern (Layout Mode)
Faite la mise en page du modèle et imprimez le ou exporter le au format Corel Draw afin de l’éditer dans Inkscape ou Illustrator.
Mode dessin (Draft Mode)
Pour faire des points, des lignes, des arcs et des courbes. Il permet une approche du modèle de manière bidirectionnel entre la mesure, la géométrie et leurs agencements.
Règles mathématiques importantes
Symbole :
* = Multiplication
+ = Addition
/ = Division
() = calculé avant le reste
Les multiplications et les divisions sont calculées avant les soustraction et les addition.
(5*4+3)*2-3= 43
Angles de couture
Pas à pas pour un patron de culotte
1. Créer un nouveau patron
2. Mesure créer et éditer
Nouveau
Ajouter standard ou individuel(dimension des différentes partie du corps)
Enregistrer
charger standard ou individuel
3. Dessiner le modèle
point a distance et angle
3.1 charger le mesure – A à A1 (@wg/4)*0,9)waist girth = Tour de taille pour calculer l’émargement
noter l’angle – 0°
3.2 charger le mesure – A à A2 (@wth) waist to hip = hauteur de hanche pour calculer l’émargement
noter l’angle – 270°
3.3 charger le mesure – A2 (@hg/4)*0,9) hip girth = Tour de hanche pour calculer l’émargement
noter l’angle – 0°
3.4 charger le mesure – A @cd-(1/6)*gl crotch depth = profondeur entrejambe pour calculer l’émargement, gusset length = longueur entrejambe
noter l’angle – 270°
3.5 charger le mesure – A4 = 4cm pour calculer l’émargement
noter l’angle – 0°
3.5 ligne entre plusieurs point – A1 à A2
Line
3.6 point a distance le long d’une ligne – A à A2 – longueur 2,5cm
3.7 courbes – A6 à A1 – faire la courbe
3.8 point a distance le long d’une ligne – A1 à A3 – longueur des lignes; Ligne_A1_A3/2
point sur une ligne perpendiculaire a relier en A3, longueur 0,8cm
courbes – A1 à A3 et bouger la courbe
segmenter une courbe simple – longueur des courbes – Crb_A1_A3*0,6
3.9 ligne – A9 à A5 – point a distance le long d’une ligne – A9 à A5 – longueur de ligne = Ligne_A9_A5*(2/3)
point sur une ligne perpendiculaire en A9 – longueur 2,5
courbes – A9 à A5
3.10 point a distance le long d’une ligne – A6 à A – longueur 1cm
courbe – A à A1
3.11 Ligne – A
angle 270°
longueur – @M_1crotchdepth+(1/4)*@M_1gussetlength
3.12 Ligne – A14
angle 0° et 5,5 cm
3.13 ligne – A15 – longueur 1 cm angle 270°
courbes – A15 à A14
Ressources Valentina
Ressources autre logiciel
logiciel, patron, tuto couture
When autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. Touch device users, explore by touch or with swipe gestures.
Logiciel de patronage
Pour couturiers professionnels et particuliers
En français « Coudre sur mesure », Fittingly Sew 2 est un logiciel de patronage utilisé depuis de nombreuses années par les particuliers, couturiers et couturières, tailleurs, stylistes, modélistes, ateliers et écoles de mode, et bien sûr les étudiants !
CLIQUEZ ICI POUR TELECHARGER LA DEMO
(Version française pour Windows)
Un outil simple et complet
Pas besoin de formation, le logiciel très facile d’utilisation vous est vendu avec sa méthode incluant des tutoriels qui vous permet d’apprendre à créer vos patrons à vos mesures pour une prise en main rapide et facile. Logiciel de patronage complet, Fittingly Sew 2 intègre une multitude de fonctionnalités vous permettant de créer librement vos patrons (pinces, plis, courbes, création automatique des plastrons, etc.). Utilisez des scans ou des photos pour retracer vos modèles et appliquer un tissu à votre patron. Et bien sûr imprimez vos patrons avec votre imprimante (même A4) ou enregistrez un fichier PDF à transmettre à une imprimerie.
Avec Fittingly Sew vous pourrez créer les vêtements dont vous rêvez pour toute la famille et même pour poupées, animaux, peluches, vos fauteuils, etc.
Robe créée par Isabel Thomas avec le logiciel de patronage Fittingly Sew 2
Dessin original de la robe par Isabel Thomas Ensemble des pièces du patronage de la robe dans Fittingly Sew 2 Pièces du patronage en qualité de tissu jersey Pièces du patronage en qualité de résille, tissu avec transparence Previous Slide Next Slide
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Configuration minimale : toute version de Windows
Résolution d’écran minimale : 800×600 px
Taille : moins de 100 Mo
Langue : français
Licence : réseau disponible
Manuel de FITTINGLY SEW 2 : cliquez ici pour le télécharger au format PDF
Aperçu des étapes/fonctions principales
Création du patron
Les bases
Les bases se créent automatiquement après avoir indiqué les mesures individuelles :
Les patrons
Ces bases vous permettent ensuite de facilement construire vos patrons :
Gabarits
Vous pouvez vous servir des patrons basiques (gabarits) déjà intégrés dans le logiciel, tel que jupe, pantalon, chemisier, ainsi que 22 différentes formes de cols :
Variantes
Créez des variantes de vos modèles en quelques clics, en ajoutant des poches, en changeant de col et de longueur de manche :
Coupes
Coupez la manche pour la raccourcir :
Calcul du métrage
Vous pourrez faire le placement des pièces par rapport à votre tissu et ainsi calculer rapidement le métrage nécessaire.
Impression/export
Impression des patrons
Vous pouvez imprimer votre patron avec votre imprimante en indiquant la taille des feuilles utilisées (même A4). Fittingly Sew 2 répartit vos patrons sur plusieurs pages que vous n’aurez plus qu’à assembler à l’aide des repères ou en taille réelle :
Impression en couleur
L’impression des patrons en couleur avec le motif du tissu à utiliser facilitera le placement à la coupe
Export PDF
Vous pouvez également enregistrer le patron en fichier PDF pour le faire imprimer en grandeur nature chez votre imprimeur le plus proche :
la numérisation d’un modèle ou patrons en une photo scanner
Numérisation de patrons avec une Appareil Photo ou Scanner
N-hega est une entreprise specialisé en systèmes automatiques pour la numerisation de modèles et patrons. Nos produits sont très intuitives et ont été formulé pour être précis, rapides et simples.
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la numérisation de patrons en une photo
Le NShot est un appareil photo qui utilise un systeme de logiciel de numérisation. Le NShot a l’avantage d’etre précis, doté de fonctionnalité ameliorée, et améliore l’interface utilisateur et la capacité à communiquer facilement à différents endroits. Le NShot optimize le temps et l’argent de l’utilisateur en réduisant le temps de travail et en éliminant les tâches répétitives. Précis, Polyvalent, Facile d’utilisation
numérisation d’un modèle en une phot press to zoom numérisation d’un modèle en une phot press to zoom 1/1
La numérisation d’un modèle en une photo
Capture
Edition
Le Nshot est composé d’un appareil photo suspendu au plafond, monté sur une table, ou attaché à un appareil autoportant. Une calibration simple et automatique pas à pas assure que la photographie soit toujours précise. Mettez plusieurs patrons sur la table. En un seul clic de la souris l’appareil photo prend une photographie et le NShot numérise automatiquement. Pour un maximum d’efficacité, de nouvelles pièces peuvent être immédiatement posées sur la table, pendant que l’utilisateur fait des modifications sur le logiciel du NShot.
Le modèle numérisé apparait automatiquement sur l’écran. Une fenêtre active sur la barre latérale montre en temps réel ce que voit l’appareil photo. Des outils faciles d’utilisation sont fournis pour éditer; notamment: combiner les pièces, filtrer les lignes de tissage, ajouter des encoches ou entailles, percer des trous, faire apparaitre les lignes de soudure etc… D’autres options inclus des outils de classification, la détection de lignes internes et de mode de marché. L’ image conserve toutes les informations. Jamais de pertes de marques. L’interface est facile à utiliser. Prenez quelques minutes pour apprendre!
Avantages Avec un seul clic il est possible de numériser de nombreux patrons et modèles.
NShot est flexible et parfait pour des modèles faits avec des matériaux fins, du papier et du carton.
Précis.
Numérisation.
Mode de Marché Le Mode de Marché est une option future du sytème du NShot. Avec cet ajout, vous pouvez scanner plusieurs modèles sur une seule feuille de papier et utiliser le “ ciseaux numériques” pour découper les modèles.
Le NShot est compatible avec la majorité des systèmes CAD and CAM, incluant Accumark, Micromark, Polygon, ASTM, Audaces, Lectra (IBA), Lectra (MDL), Investronica, Tukatech, IMA Genius, Optitex, Assyst, FK, Moda01, DXF et AutoCad. Le NShot peut aussi exporter les fichiers en HPGL et JPEG. Quand vous avez terminé de numériser, vos modèles et patrons sont enregistrés sur le disque ou sur votre espace de travail. Les fichiers peuvent ensuite être facilement ouverts dans votre logiciel.
Export
Exigences informatiques Minimum: 2 GB RAM, 3 GHz CPU, 10GB HD d’espace, 2 USB 2.0 ports et Windows XP/7/8/9/10 Note: Pendant l’installation, vous allez avoir besoin d’un accès administrateur sur le PC et d’un accès au réseau. L’accès à Internet est recommandé mais pas obligatoire.
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Plus d’informations
En déplacement Système de numérisation portable Pas de tables lourdes, pas de tableaux Le NShot ne necessite pas de table ou tableau special. Il peut être utilisé avec un tapis d’arrière plan flexible qui est facile à transporter. Les utilisateurs du NShot peuvent utiliser leur table ou le sol comme leur espace de numérisation. Pas de table encombrante ou tableau signifie plus d’espace pour vous!
Le système d’appareil photo le plus précis Le NShot utilise l’algorithme le plus précis pour la calibration Tous les systèmes de numérisation necessitent une calibration (parfois elle est cachée des utilisateurs). Le NShot utilise la méthode “the Grid Calibration” pour controler sa qualité de numérisation. C’est le moyen le plus précis de numériser. La meilleure chose par rapport à ce produit ? La calibration est AUTOMATIQUE, rapide et très précise.
Des patrons surdimensionnés ? Le NShot peut gérer ça Robes, Bateaux, Automobile, des parties d’un vaisseau spatial peuvent tous être numérisés en un seul clic. Le NShot peut numériser n’importe quelle taille de patron. Placez simplement l’appareil photo loin de l’arrière plan pour prendre en photo les modèles. Le NShot est accompagné d’un outil special : le ciseau qui peut laisser les utilisateurs numériser des parties de modèles de grande taille et plus tard les combiner sur le logiciel virtuel.
, la façon la plus rapide pour numériser vos modèles
Le NScan scanner est le premier système automatique de numérisation de patrons du monde. Les principaux attributs du NScan sont la précision, ses capacités en terme de réseau et email; et sa capacité à contenir plusieurs utilisateurs avec un scanner qui facilite la croissance et la possibilité d’interactions opportunes entre les entreprises à différents endroits du monde.
Numérisation Utiliser le NScan est très simple. Placez les différents patrons entre les deux plastiques. Les patrons passent ensuite dans le scanner, les différentes pièces sont séparées et chaque image apparait immédiatement sur l’écran de votre ordinateur. Le logiciel du NScan identifie automatiquement toutes les lignes, angles, encoches et le droit- fil, tandis qu’il ignore intelligemment les ratures et les marques. Vos patrons sont déjà numérisés !
Rapide Le système de numérisation de modèles du NScan permet aux utilisateurs de numériser 5 fois plus rapidement que la table de numérisation et d’autres appareils de numérisation. Même les modèles compliquées sont numérisées en quelques secondes. Une veste prend 2 heures pour être numérisées sur une table de numérisation alors qu’elle peut etre faite en 20 minutes avec le NScan. Le logiciel de numérisation du NScan peut numériser des pièces aussi vite que vous pouvez les introduire dans le scanner. Les utilisateurs peuvent placer plusieurs pièces dans le même plastique et le NScan les séparera automatiquement.
Précision Le NScan offre un haut niveau de précision. Le NScan est précis à 1/100 de centimètre, il est beaucoup plus précis que le meilleur numériseur humain. Quand vous numérisez avec le NScan vous pouvez être assuré que vos modèles seront numérisés exactement comme ils ont été présentés. Le NScan ne s’écarte jamais de la ligne et n’est jamais fatigué. Donc les erreurs de numérisation sont virtuellement éliminées.
Edition Après la numérisation des patrons, l’utilisateur sera capable de faire les ajustements nécessaires en utilisant le logiciel intuitif du NScan. Des outils simples permettent d’effectuer de nombreuses modifications: assembler des pièces, créer des pièces miroir, lisser et redresser les lignes, ajouter des encoches, faire des trous, créer des lignes de couture et plus encore. Les outils d’édition permettent de corriger et d’éviter de faire autant d’erreurs qu’avec la table de numérisation. Le logiciel du NScan est intuitif et pratique à utiliser, il fournit aux utilisateurs des options d’édition et des outils de classification !
Exigences informatiques Minimum: 2 GB RAM, 3 GHz CPU, 10GB HD de mémoire, 2 USB 2.0 ports et Windows XP/7/8/9/10. Note: Pendant l’installation, vous aurez besoin d’un accès administrateur sur le PC et d’un accès au réseau. L’accès à Internet est recommandé mais pas obligatoire. * S’il vous plait soyez sur de pouvoir utiliser le Widesystem et le logiciel du NScan sur votre ordinateur.
Supérieur et Simple Le NScan est le scanner le plus rapide et le moyen le plus précis de numériser. Il est utilisé par de grandes entreprises dans le monde entier. Il est considéré comme le meilleur système de numérisation disponible sur le marché. Il a été conçu par deux professeurs de l’Université de New York primés à la “AI & computer science“. Le Nscan est composé d’un scanner à haute résolution HD et d’un logiciel . Le NScan a été élu meilleur scanner grand format durant 3 années consécutives.
Plus d’informations
Plus qu’un système de numérisation “The Overlay Tool & Mini Marker” Le NScan est un système de numérisation très facile à utiliser; mais en plus de la numérisation, il a plusieurs outils puissants qui peuvent être utilisés par des designers,des managers de projet et des concepteurs techniques. Les outils du NScan called the “Overlay Tool” permettent aux utilisateurs de numériser un tissus et de superposer l’image derrière le modèle.
Exportation Le NScan est compatible avec la plupart des systèmes CAD et CAM, incluant Accumark, Micromark, Polygon, ASTM, Audaces, Lectra (IBA), Lectra (MDL), Investronica, Tukatech, IMA Genius, Optitex, Assyst, FK, Moda01, DXF, et AutoCad. Le NScan peut aussi exporter les fichiers en HPGL et JPEG. Quand vous avez terminé de numériser vos patrons, ceux-ci sont enregistrés sur le disque ou sur le réseau. Les fichiers peuvent ensuite être facilement ouverts avec vos logiciels existants.
Facile à utiliser Le NScan est très facile à utiliser et intuitif. L’interface du système est simple et peut être rapidement comprise même pour ceux qui n’ont que peu d’experience en informatique ou même pas du tout. Le NScan peut être intégré rapidement à vos opérations pour immédiatement commencer à améliorer votre productivité et diminuer vos couts.
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Comment faire un patron de couture soi-même ?
C’est un peu le rêve de toutes couturières, même débutantes : faire ses propres créations à la machine à coudre. Pour cela, la première étape indispensable est la confection d’un patron de couture. Il faut que vous ayez suffisamment confiance en vous en couture pour envisager de réaliser le vôtre. Même si bien sûr, rien n’est impossible, surtout quand on est déterminé !
Tout d’abord, entourez-vous d’un matériel adapté : du papier spécial patron (ou une alternative au papier patron), un crayon à papier, une paire de ciseaux, une règle, des épingles et un mètre de couturière. Il existe 3 manières de faire un patron de couture soi-même.
Acheter un patron de couture dans le commerce
Non, ce n’est pas de la triche ! Mais bien la solution la plus simple par laquelle nous vous recommandons de commencer. Parce qu’un patron de couture tendance acheté dans le commerce n’est pas adapté à votre morphologie à coup sûr, vous allez très vite avoir envie de raccourcir la longueur de cette blouse, d’affiner ses manches ou d’ajouter un nœud dans le dos. Avant de créer de A à Z votre propre patron de couture, vous pouvez commencer par ajuster les patrons déjà faits et que vous aimez.
Vidéo du jour :
S’aider d’un habit pour créer son patron
Une robe fétiche ? Un petit haut qui a fait son temps dont vous aimez la coupe ? Faire un patron de couture à partir d’un vêtement existant est aussi une solution. Pour cela, utilisez soit du papier patron, du papier kraft ou bien du papier calque. Après avoir plié en deux votre vêtement sur sa longueur, posez-le sur le papier en le maintenant à l’aide d’épingles. Reportez sur le papier les repères du haut de l’épaule, du bas de l’épaule, de la base du cou, du bas de l’emmanchure, du bas du vêtement. Ensuite, il vous suffit de relier vos points ensemble à l’aide d’un crayon et d’une règle de façon à tracer la totalité du contour de votre habit.
Faire son propre patron de couture
Si vous avez testé avec succès les deux premières techniques, c’est que vous êtes fin prête pour créer entièrement votre propre patron ! Pour cela, faites le plein d’inspiration en suivant des comptes de couture sur Instagram et plongez-vous dans des magazines spécialisés pour déterminer le style de vêtements qui vous plait mais également qui vous va. Prenez vos mesures (tour de poitrine, tour de taille, tour de hanche) et reportez-les ensuite sur votre papier. N’oubliez pas d’ajouter la marge qui correspondra aux coutures ; dessinez votre création et découpez votre patron. Il ne reste plus qu’à se lancer, en positionnant votre patron de couture sur le tissu choisi avant de débuter la couture.
Devenez une experte en couture avec le manuel complet de la couture facile des Editions Marie Claire
Blog DIY, Couture, Déco, Vintage. Tuto couture, Do it yourself, décoration, rétro.: Tutoriel : Comment créer un patron avec Valentina, logiciel de patronage open-source
Bonjour !
Il y a quelques temps, je vous avait parlé de Valentina, un logiciel de patronage open-source, dans lequel je fonde beaucoup d’espoir. Comme vous avez été nombreux à être très intéressés par Valentina, et surtout à me poser des questions, j’ai décidé de vous en parler un peu plus, avec une petite série d’articles pour vous apprendre à faire un patron dans Valentina.
Comme c’est long ( il y a tellement de trucs à dire!) je vais diviser tout ça en 4 étapes :
1. Vue d’ensemble et prise en main de Valentina 2. Créer un patron : Tracer des points et des lignes 3. Créer un patron : créer des courbes, des arcs et des détails 4. Enregistrer, modifier et imprimer un patron
Mais avant tout, je voudrais préciser deux trois choses :
– Premièrement, Valentina est un programme en cours de développement, donc il n’est pas encore parfait, et ce que je vous explique aujourd’hui risque de varier un peu.
– Ensuite, je n’ai jamais utilisé d’autre logiciel de patronage, donc je n’ai pas de points de comparaisons. Mais j’aime les logiciels libres, pas parce qu’ils sont gratuits (enfin, j’aime le fait qu’ils soient gratuit) mais pour toute l’idéologie qu’il y a derrière ( que la technologie et les moyens de créations, sous toutes leurs formes, soient accessibles au plus grand nombre. Bref, du Do It Yourself, du vrai) et donc j’espère que ce programme continuera son évolution, et c’est aussi pour ça que je vous en parle : plus on est à l’utiliser, mieux c’est.
– Enfin, comme je n’ai jamais utilisé d’autre logiciel, je ne suis vraiment pas experte en la matière, donc tout ce que je vous explique ici est à prendre avec du recul : ce n’est que mon expérience.
J’ai appris à utiliser Valentina par moi-même, parce qu’il existe très peu de tutoriels ou autres sur le web, à part ceux mis en place par les développeurs, qui sont en anglais parfois approximatif. Donc, non seulement je suis loin d’avoir exploité toutes les ressources du programme, faute de temps et de compréhension de certaines techniques, et aussi parce que je n’ai pas eu besoin de tout, mais il est possible que je dises parfois des bêtises, que je n’utilise pas les outils de la bonne manière. Le mieux, c’est de vous faire votre propre expérience de ce programme, en l’utilisant.
Bon, ceci étant posé, rentrons dans le vif du sujet …
1. Pré-requis :
Savoir faire un patron. Valentina est un logiciel de patronage, mais il ne fait pas le patron tout seul, c’est vous qui le dessinez, donc il faut avoir quelques bases pour commencer. Ensuite, il vous faudra également :
Le logiciel installé sur votre ordinateur (je vous explique comment juste après)
(je vous explique comment juste après) Les mesures correspondant au patron que vous voulez faire. Pour aller un peu plus loin, imprimer le patron et éventuellement rajouter des choses dessus : des symboles, du texte… Il vous faudra aussi :
Un logiciel de dessin vectoriel (j’utilise Inkscape, logiciel libre aussi) ou un logiciel de retouches d’images (j’utilise Gimp) (J’aurais carrément pu intituler cet articles “Les logiciels libres pour faire des patrons)
(j’utilise Inkscape, logiciel libre aussi) ou un logiciel de retouches d’images (j’utilise Gimp) (J’aurais carrément pu intituler cet articles “Les logiciels libres pour faire des patrons) Et dans tous les cas : un peu de temps devant vous. Ensuite, il vous faudra également :Pour aller un peu plus loin, imprimer le patron et éventuellement rajouter des choses dessus : des symboles, du texte… Il vous faudra aussi :
2. Installer Valentina
– la version pour windows est en .exe
– la version mac en .dmg
– Les autres c’est pour Linux.
Pour télécharger Valentina, allez sur la page Bitbucket du site en cliquant ici – la version pour windows est en .exe- la version mac en .dmg- Les autres c’est pour Linux.
Ensuite vous l’installez comme n’importe quel autre programme ( pour Linux il peut y avoir un peu plus de manip à faire, je ne sais plus ça fait pas mal de temps que j’ai téléchargé )
3. Créer un nouvel “élément de patron”
1. Ouvrez le programme : vous avez une fenêtre qui s’affiche, avec une page de dessin. Pour le moment, vous ne pouvez pas faire grand-chose, car vous n’avez pas encore créé d’élément de patron, c’est à dire de nouvelle page.
vous avez une fenêtre qui s’affiche, avec une page de dessin. Pour le moment, vous ne pouvez pas faire grand-chose, car vous n’avez pas encore crééc’est à dire de nouvelle page.
2. Cliquez sur “ajouter un nouvel élément de patron” : c’est le bouton en haut, avec un dessin de patron et une croix verte.
3. Dans la nouvelle fenêtre qui s’affiche, sélectionnez “créer un patron avec des mesures standard” (pour les patrons avec mesures personnalisées, on verra une autre fois, parce je ne maîtrise pas encore complètement – mais ne vous inquiétez pas, on fait bel et bien un patron à vos mesures ! Il faudra juste les entrer manuellement à chaque fois) 3. Dans la nouvelle fenêtre qui s’affiche, sélectionnez “” (pour les patrons avec mesures personnalisées, on verra une autre fois, parce je ne maîtrise pas encore complètement – mais ne vous inquiétez pas, on fait bel et bien un patron à vos mesures ! Il faudra juste les entrer manuellement à chaque fois)
4. Donnez maintenant un nom à votre patron, par exemple “corsage T38” ou ce que vous voulez. Laissez la table des mesures telle quelle, pour le moment c’est le seul choix possible (mais comme on ne va pas utiliser les mesures pré-enregistrées, ce n’est pas grave.)
Puis validez.
4. Vue d’ensemble Maintenant que vous avez créé votre élément de patron, on va voir un peu les outils à votre disposition :
Barre d’outils supérieure En haut de la page, vous avez une barre d’outils, avec des icônes pour effectuer différentes actions, qu’on va détailler au fur et à mesure de la création du patron.
(Attention : selon les versions l’ordre des outils peux être différent)
Créer un nouveau patron ouvre une nouvelle fenêtre, pour faire un nouveau patron (différent de créer un nouvel élément de patron) Ouvrir un patron existant (que vous avez crée auparavant) Enregistrer le patron Mode dessin : c’est le mode pendant lequel on dessine le patron Mode détail : c’est le mode que l’on utilise à la fin, quand on rajoute les détails (lignes définitives et valeurs de couture – nous y reviendrons en temps voulu) Outil pointeur : c’est la souris, pour pouvoir sélectionner des points, les déplacer… Ajouter un nouveau élément de patron : (oui la traduction française est encore un peu hésitante) , qui fonctionne un peu comme des calques : cela ne crée pas un nouveau patron (pas de nouvelle fenêtre donc) mais une nouvelle feuille vierge par-dessus l’autre, si vous voulez dessinez d’autres éléments de patrons (les manches du corsage par exemple)
Vous pouvez si vous le voulez dessiner toutes vos parties de patron sur la même feuille ; tous les parties de votre patron étant reliées entre elles (on va voir ça un peu plus loin) , si vous changez une mesure sur un de ces parties, cela peut affecter les autres parties. Une liste éléments de patron : pour sélectionner le calque que vous souhaitez utiliser. Au départ, il n’y en a qu’un. Changer la désignation de l’élément de patron : si vous souhaitez modifier le nom de l’élément Tableau des variables : Ouvre un tableau avec plusieurs onglets, avec les mesures standard pré-enregistrées dans Valentina. Y sont rajoutés, au fur et à mesure que vous dessinez le patron, toutes les mesures des lignes ou des courbes que vous tracez. Ce tableau comporte d’autres options, mais je le les aient pas encore utilisées. Historique : répertorie toutes les actions que vous avez faites (si vous avez besoin de retourner loin en arrière) Créer une mise en page : Au départ, cet option est grisée, car vous ne pouvez pas créer de mise en page tant que le patron n’est pas terminé. Zoom avant / Zoom arrière : pour zoomer et dézoomer la vue que vous avez de votre patron Zoom par défaut: pour rétablir le zoom de départ Zoom optimal : zoom / dézoome automatiquement le patron, de façon à ce qu’il soit visible en entier sur votre écran Stop using tool : pour annuler une action en cours (par exemple tracer une ligne) Annuler / Rétablir : pour annuler la dernière action effectuée, ou rétablir la dernière action annulée. Barre d’outil latérale gauche
Points, pour créer les différents points qui composent le patron.
Lignes, pour relier les différents points par des lignes droites.
Courbes, pour créer ou modifier des lignes courbes.
Arcs, pour créer des arcs de cercle ou des cercles.
Détail, qui est l’outil que l’on utilise en tout dernier, qui sert principalement à rajouter les valeurs de couture et à finaliser le patron. Ces outils sont ceux que vous utilisez pour créer votre patron. Ils sont divisés en 5 catégories, et ces 5 catégories disposent de plusieurs outils. Je vous explique déjà les différentes catégories d’outils ; je détaillerais l’utilisation de chaque outil au fur et à mesure de la création du patron, ce sera beaucoup plus clair comme ça.pour créer les différents points qui composent le patron.pour relier les différents points par des lignes droites.pour créer ou modifier des lignes courbes.pour créer des arcs de cercle ou des cercles.qui est l’outil que l’on utilise en tout dernier, qui sert principalement à rajouter les valeurs de couture et à finaliser le patron.
Barre d’outils latérale droite Qui est la barre d’options de l’outil. Cette barre d’options vous affiche les informations du point (ou de la courbe, ou de la ligne…) sélectionnée, et vous permet également de la modifier.
Clic droit Faire un clic droit sur un point, ou une ligne, ou n’importe quel autre chose dessinée sur votre patron vous donne deux possibilités : supprimer l’élement cliqué ( ce n’est pas toujours possible selon son emplacement – on y reviendras) ou bien accéder aux options de l’élément cliqué. Les options de l’éléments sont la même chose et vous offre les mêmes possibilités que la barre d’option des outils située à droite, mais s’affiche dans une autre fenêtre.
5. Fonctionnement général Avant de passer au dessin du patron à proprement parler, et si vous n’avez jamais utilisé d’autre logiciel de patronage avant ( quoique je ne sais pas comment ils fonctionnent, mais j’imagine que le principe est le même) :
On dessine un patron dans Valentina en créant différents points. Ces points sont ensuite reliés entre eux par des lignes, des courbes, des arcs de cercle… Selon ce que vous dessinez.
– Vous ne pouvez pas dessiner de courbes, ou de lignes, s’il n’y a pas un point de déjà créé à l’arrivée et au départ de la ligne / courbe.
– Pareil, vous ne pouvez pas créer de point “dans le vide” : quand vous créez un nouvel élément de patron, le 1er point, qui est le point “A” est automatiquement créé. C’est à partir de ce point que vous pourrez créer le deuxième, en renseignant plusieurs informations : distance entre les deux points, angle, éventuellement coordonnées et plein d’autres choses (rassurez-vous : dit comme ça, ça à l’air super technique, mais en fait c’est assez logique quand on est devant vous verrez) .
En gros, chaque point créé est forcément rattaché à un autre ; chaque ligne et chaque courbe part forcément d’un point et arrive forcément à un autre.
Un peu comme les dessins de quand on était petits, ou il fallait relier des numéros entre eux pour voir apparaître le dessin. Valentina, c’est exactement pareil : vous créez les points (les numéros de notre tendre enfance) puis vous les reliez entre eux pour créer le patron.
Passons maintenant aux choses sérieuses…Maintenant que vous avez créé votre élément de patron, on va voir un peu les outils à votre disposition :En haut de la page, vous avez une barre d’outils, avec des icônes pour effectuer différentes actions, qu’on va détailler au fur et à mesure de la création du patron.
Bon, c’est déjà pas mal pour aujourd’hui… Demain on passe au dessin du patron à proprement parler, et vous verrez, tout deviendras beaucoup plus clair, c’est promis ! En attendant, vous pouvez commencer à essayer de créer des points, des lignes : testez un peu tout, bidouillez, bref, familiarisez-vous avec l’interface !
Valentina, le patronnage 2.0 – Sabali
Chose promise, chose retardée autant que possible par cette lourde tendance à la procrastination qui tend à ralentir l’ensemble de mes projets tout en grevant mes frêles épaules d’une contradictoire quoique pesante culpabilité mais cependant chose due : un article de présentation de VALENTINA, logiciel gratuit de patronnage avec lequel j’ai réalisé le patron de ce pantalon. Et king size l’article, je vous prie de me croire.
Afin de répondre aux questions que vous ne vous posez pas, je me suis prêtée au jeu d’une interview aux questions intransigeantes et sans concessions – conduite par moi-même.
Nous commencerons par une présentation de ce logiciel dans ses grandes lignes, avant de nous pencher sur ses points forts/faibles selon le prisme subjectif de mon expérience. Enfin, nous conclurons sur un essai de comparaison entre patronnage sur papier et par ordinateur. Bref, on va vibrer ensemble, rire ensemble, peut-être essuyer une larme ensemble, ce sera beau comme une note de synthèse dans un concours administratif.
Et vu mon sens de la digression, j’espère que vous avez prévu un casse-dalle.
Je peux tout de suite vous dire ce que cet article ne sera pas : ni un tuto détaillé pour la prise en main de Valentina (mais je vous dirai où en trouver), ni une initiation à la coupe à plat (mais on en parlera rapidement), ni la révélation de la recette secrète de ma quiche comté-champignons. Je suis prête à me livrer, certes, mais pas à ce point.
Marjolaine, commençons par aller droit au but : Valentina, c’est quoi ? Parlez-nous un peu de ce software, et comment vous êtes arrivée à l’utiliser.
(Oui j’ai décidé de me vouvoyer, c’est plus classe) Eh bien, j’ai découvert Valentina un peu par hasard, courant 2020. Il y a six ans, j’envisageais déjà d’apprendre le modélisme, par mes propres moyens. Comme le sait le lectorat fort cultivé de ce blog, le patronnage de vêtements consiste à modéliser en deux dimensions, sur le papier, les volumes du corps humain. Cela s’appelle la coupe à plat. Une autre approche du modélisme repose sur la 3D, en épinglant le tissu directement sur le mannequin. C’est ce qu’on appelle le moulage, c’est une technique différente mais complémentaire, qu’on peut utiliser davantage pour les drapés difficiles à rendre à plat, par exemple.
Source : Le modélisme de mode, T2, Teresa Gilewska
Source : Artesane
Donc, en 2015, j’ai voulu me mettre au modélisme. Mais dès la première ligne tracée sur le papier, je me suis demandé s’il n’existait pas un logiciel pour effectuer la même chose avec moins d’efforts… Et surtout un résultat plus précis. En effet, la coupe à plat requiert une exactitude importante, les différentes longueurs étant calculées sur la base des mesures relevées : la moitié de cela, le tiers de ceci, avec l’ajout d’1/5ème de cette longueur, etc.
Donc, vers 2015, j’avais effectué une première recherche sur internet : pour ne trouver que Modaris, le logiciel professionnel de Lectra, très répandu en entreprise et en école. Il est probablement très bien, je l’espère même fortement, vu qu’il faut vendre un rein de son enfant premier-né pour pouvoir l’utiliser. Je n’ai pas trouvé l’info, mais je crois qu’on parle d’un tarif nettement supérieur à 10 000 €.
On peut, bien sûr, se débrouiller avec un logiciel de dessin vectoriel de type Adobe Illustrator si on sait le manier. Mais cela me paraissait insurmontablement complexe, et puis Illustrator n’est pas gratuit non plus… Finalement, j’ai laissé de côté le modélisme en 2015. Laisser de côté les choses pour plus tard est un grand moteur de mon existence. Jusqu’en 2020, où je me suis de nouveau intéressée au sujet, et j’ai relancé la même recherche sur Internet. Pour découvrir cette fois, avec stupeur, l’existence de Valentina, software open source gratuit qui remplissait exactement les tâches du logiciel dont j’avais rêvé – et gratos.
Après sa création, Valentina a fait l’objet d’une scission (car oui, même les développeurs s’engueulent). De cette scission est sorti Seamly2D, une autre version du logiciel, qui n’a pas connu la même évolution mais qui est davantage visible sur les moteurs de recherche. Donc la première chose à faire, c’est de s’assurer qu’on utilise bien Valentina et pas Seamly2D. Pour installer Valentina, copiez-collez ce lien dans votre barre d’URL : https://valentinaproject.bitbucket.io/ et vous pourrez accéder à la version stabilisée (6.1) et aussi la version test (7.44 actuellement).
Ce logiciel est souvent perçu, par ceux qui le connaissent sans le pratiquer, comme assez « mathématique »… Est-il accessible au tout venant ?
Mathématique ? Oui. Accessible aussi, si vous êtes allé au moins jusqu’à la 5ème… Accrochez-vous, c’est un peu ardu pendant quelques paragraphes avant de redescendre en pente douce.
Il faut d’abord comprendre que Valentina repose sur un principe fondamental, qui détermine toutes les actions que l’on va y mener : la localisation de points dans un plan par rapport à une abscisse et une ordonnée.
… Ok, comptons-nous, parce que je pense que certains ont fait un AVC avec cette dernière phrase.
Ce n’est pas si compliqué. Laissez-moi remonter à 1993 et à mes cours de géométrie de 5èmeA avec M. Ramez, pour essayer de vous préciser la chose. Ceci, ci-dessous, vous dit encore quelque chose ?
Source : Wikipédia
L’origine, le point de départ des axes x et y (là où ils se croisent sur cette illustration, pour les esprits les plus épais d’entre vous), c’est le départ de notre patron dans Valentina. Il s’appelle A, par défaut (… rien à voir avec le A de l’illustration ci-dessus) :
Et à partir de A, nous allons créer les éléments dont nous avons besoin : un second point, puis un troisième, etc… Chaque point suivant étant créé par référence à un autre. Dans les images ci-dessous (cliquez dessus pour les faire apparaître en taille plus lisible), vous voyez que lorsque je commence un nouveau projet, je n’ai que le point A. Je choisis de créer un second point par rapport à A. Je peux choisir son angle (je vais y revenir), sa distance d’avec A, son p’tit nom (on va faire simple et l’appeler B, ce sera plus pratique que Jean-Michel), et même quelques frivolités comme la forme et la couleur des pointillés qui le relieront à A. Et je le crée. Puis, entre A et B, je peux créer une ligne, une courbe ou un arc selon diverses modalités que je ne détaille pas ici, par compassion pour les deux personnes qui ont survécu à l’ennui de cette présentation liminaire.
Ce principe de base contraint fondamentalement les déplacements d’objets : dans Valentina, contrairement à beaucoup de logiciels, vous ne pourrez pas déplacer un objet par un simple « copier/couper-coller ». Car, tout objet dépendant d’un point, vous ne pouvez pas coller une courbe au milieu du plan sans qu’elle soit rattachée à un autre point. En lieu et place, il vous faudra donc redéfinir la distance qui la sépare de son point d’origine. Sauf qu’entre-temps, peut-être que vous aurez créé un point C partant de B ? Auquel cas, C sera également impacté par ce déplacement. Et les points qui partent de C. Et ainsi de suite.
… Bon sang, ce qu’on s’éclate !
Je voulais parler des angles : accrochez-vous encore 5 minutes, prenez un Doliprane, on rangera le cahier de maths après ça.
La notion d’angle est également fondamentale dans Valentina, car dans ce plan où tout se définit par rapport à autre chose, chaque objet forme un angle avec un autre. Si vous regardez comment j’ai placé le point B dans la série d’images précédentes : je voulais le positionner à droite de A, tout en restant exactement au même niveau de hauteur : j’ai donc positionné son angle à 0, car les angles se déterminent selon une rotation anti-horaire. C’est ni plus ni moins votre bon vieux rapporteur de 5èmeA qui se rappelle à vous. Si on part de l’axe x et qu’on va vers la droite, l’angle est à zéro. L’axe y, vers le haut, est à 90°. Si on part à gauche sur l’axe x : c’est 180°. Si on part en dessous sur l’axe x, c’est 270°. Et toute autre valeur que vous voudrez de 0 à 360° (qui reviennent, l’un et l’autre, à la même position, si vous avez suivi le raisonnement).
… Prenez quelques notes, bon sang, parce que sinon je sens que ça va être l’hécatombe à l’interro de fin d’article !
Ce positionnement est nécessaire si on veut s’assurer, par exemple, du bon équerrage / parallélisme de nos lignes. C’est en somme, votre rapporteur ET votre équerre virtuels dans Valentina.
… D’accord, compris. Et maintenant, comment apprendre à utiliser Valentina ? Quels sont vos conseils ?
Alors oui, je vous ai tartiné de termes géométriques, mais rassurez-vous : une fois que vous avez compris cette notion de base (le plan, l’abscisse et l’ordonnée, les angles), le reste se décline plus facilement. Et il existe, merci à elles, quelques nanas nettement plus patientes et dévouées que moi qui ont créé des tutos très clairs sur YouTube, que j’ai utilisés pour ma prise en main. Ainsi, sur la chaîne de Sophie Denys, vous trouverez plusieurs tutos vidéos très clairs pour faire son buste de base, créer des pinces ou encore procéder à la gradation. La chaîne de Syllinah Patronne vous donnera aussi accès à plusieurs vidéos explicatives fort utiles. Et il existe un groupe Facebook assez actif, Valentina FR – patronage informatique opensource. Il est privé, en français, vous pouvez y poser vos questions relatives à Valentina et/ou lire celles des autres et les réponses : c’est extrêmement utile et formateur. Enfin, Catherine, l’administrative du groupe, a procédé à la traduction du manuel de Valentina, qui est accessible en PDF contre une vingtaine d’euros. 327 pages : une BIBLE. Bref, il y a des outils, vous n’êtes pas lâché.e.s dans cette grande jungle de la géométrie sans l’ombre d’une petite machette explicative.
Un dernier conseil : quand on commence à être à l’aise avec les outils proposés par Valentina, le mieux est encore de réussir à se faire une espèce de « carte mentale » des étapes de création de son patron, pour éviter les manip’ géométriques inutiles qui vont nous encombrer visuellement par la suite. Même s’il existe un outil bien pratique qui permet de cacher certains groupes d’objets pour rendre son travail plus clair.
Illustration en images. Sur la première, vous avez mon patron de pantalon « à peu près propre », même s’il n’est pas définitif car certaines lignes ne seront pas imprimées. Sur la seconde image, apparaissent tous les objets que j’ai dissimulés pour ne conserver que ceux qui me sont utiles.
Ha oui, ça pique un peu.
Mon patron de pantalon à peu près sous contrôle.
Mon patron de pantalon version schizophrène.
En vrai, les conseilleurs n’étant pas toujours les payeurs, j’ai moi-même un certain mal à bien hiérarchiser mes étapes. Car dans la vraie vie de la construction d’un patron, on doit toujours revenir en arrière, modifier une étape, prendre une autre décision etc. Et il n’y a pas de gomme dans Valentina : pour supprimer un objet, toujours selon la même logique, il faut d’abord s’assurer qu’il n’est pas la « source » d’un autre. Imaginons une ligne qui part du point B, et qui va vers C. Imaginons que de C, nous ayons fait partir un autre point, appelons-le… tiens, et pourquoi pas D ?!
Pour supprimer C, il faudra d’abord supprimer D. Car dès qu’un objet devient la source d’un autre, il n’est plus supprimable.
… Attendez, quoi ? Vous avez parlé de GRADATION plus haut ???
Bravo pour votre vigilance, interviewer pugnace. Eh oui, car je vous ai d’abord parlé de ce qui est relou dans Valentina (les maths), mais pas encore de ce qui est merveilleusement cool et pratique ! Et qui peut se résumer en une phrase : contrairement à Illustrator par exemple, Valentina est un logiciel conçu pour le patronnage. De ce fait, il intègre notamment la possibilité de travailler par rapport à un tableau de mesures, mais également de faire une gradation de votre patron.
Le tableau de mesure, parlons-en : quand vous créez un patron de base, sur papier ou autre, c’est toujours par rapport à vos mesures. Même les moins couturiers de mes lecteurs peuvent comprendre cela. On prend son tour de poitrine, tour de taille, tour de bassin, longueur taille-hanches, etc. Ces mesures nous servent de base à la construction. Soit vous créez un patron « standard T40 » comme je l’ai appris en formation, soit vous créez un patron à vos mesures comme c’est le cas dans les méthodes qu’on achète sous forme de livres. Eh bien, Valentina intègre un petit outil qui s’appelle Tape et qui vous permet de renseigner absolument toutes les mesures que vous voulez :
Ces mesures, vous pouvez ensuite les utiliser comme variables dans votre patron. Si je reprends la création de mon point B, plus haut, vous avez vu sur l’image que je l’ai créé à 2,5cm de A, tout à fait arbitrairement. Mais j’ai également la possibilité de créer un objet à partir de mes mesures. Il me suffit de charger mon tableau de mesure, préalablement renseigné, dans mon patron Valentina en cours. Et là, au lieu de créer le point B à 2,5cm du point A, je décide de lui donner la valeur de mon demi-tour de bassin. Cette ligne ainsi créée dépendra donc de cette mesure. Si je modifie cette mesure (imaginons, par exemple, que j’aie trop forcé sur la bûche à Noël), la ligne créée se modifiera également automatiquement. Et c’est merveilleux.
La gradation. Sur ce point, je serais assez en mal de vous en parler, car je ne l’ai pas utilisée. J’a fait mon patron de pantalon selon mes mesures, je ne l’ai pas gradé. Je vous renvoie vers la vidéo YouTube de Sophie Denys à ce sujet, si ce sujet en particulier vous intéresse (pour une fois que je fais court sur un sujet, dans cet article sans fin !).
Par contre, je peux vous parler d’une autre fonction fort intéressante de Valentina : la gestion des marges de couture. Vous avez vu plus haut que mon patron de pantalon, même dans sa version « propre », était quand même assez chargé. Mais Valentina permet de passer en mode « détails » pour le transformer en vraie pièce de patron imprimable :
Dans ce mode Détails, où apparaissent les pièces de patron que nous avons créées, nous pouvons faire figurer le droit fil, créer les crans, ajouter des annotations, faire apparaître les pinces et lignes internes créées dans le dessin… et bien sûr ajouter les marges de couture, à la largeur souhaitée et même en faisant de jolis angles bien associés comme j’ai appris à le faire à Formamod !
Il suffit ensuite de générer un plan de coupe pour imprimer tout cela. Celui interne au logiciel n’est pas optimal, à mon goût. Une appli complémentaire à Valentina est en cours de développement, elle s’appellera Puzzle et permettra spécifiquement de gérer le plan de coupe. A ce stade, il est possible (et c’est l’option que j’ai choisie) d’exporter son document vers un autre logiciel de dessin vectoriel, type Inkscape (qui est gratuit) pour y repositionner ses pièces et les imprimer. Dans Inkscape, je le transforme en PDF constitué de plusieurs pages au format A3, car j’ai la chance d’avoir une imprimante de ce format à la maison, ce qui fait que pour un pantalon de ce type, je n’ai que 8 pages à assembler.
Question subsidiaire mais que se posent nos lecteurs : comment faites-vous pour être aussi fabuleuse au quotidien ? Votre fanbase est sous le charme de ce mélange de naturel et de sophistiqué qui définit votre personnalité.
(Je vous avais bien dit dès le départ que cette interview était intransigeante et sans concessions) Hihi, je ne saurais le dire, vous savez, moi j’essaie avant tout de rester moi-même dans ce monde qui nous contraint à ressembler à des modèles de plus en plus stéréotypés. Je suis restée sincère, je ne triche pas, et je crois que ça se voit. Je parle avec mon cœur.
Revenons à nos moutons. Vous avez construit un pantalon avec Valentina, dont le résultat semble vous avoir donné toute satisfaction. Nous nous attendions à voir défiler sur votre blog une profusion de modèles créés de votre main. Comment expliquer votre silence depuis début janvier ?
HA ! Excellente question, merci, j’ignore qui a préparé cette interview mais super boulot (smiley pouce en l’air). Car cette question me permet de m’arrêter ici sur un point fondamental : le logiciel de modélisme ne fait pas la modéliste. Et pourtant, j’aimerais bien, croyez-moi. C’est LE malentendu majeur qu’il faut dissiper, il me semble, puisque moi la première je suis tombée dedans quand j’ai cherché une solution informatique à mes problèmes de modéliste en herbe.
Valentina ne vous permettra pas de créer un patron si vous ne savez pas comment on doit faire. Il faut d’abord partir d’une méthode. Il en existe plusieurs sur le marché qui sont assez reconnues. Teresa Gilewska, ESMOD, Jacqueline Chiapetta, Line Jacque et d’autres encore… Pour ma part, j’ai cassé ma tirelire (et celle de ma Maman) et j’ai suivi le cours de modélisme de l’école Formamod, assez poussé. Mais j’ai également les deux premières méthodes évoquées à la maison (Gilewska et ESMOD), sous forme de livres et bien que je n’aie utilisé aucune des deux pour un patron intégral, il m’arrive de piocher dans l’une ou d’autre des tentatives de solutions aux problèmes qui se présentent à moi. Car contrairement à ce que j’aurais aimé, cinq mois de formation ne font pas de moi une modéliste accomplie. J’ai acquis une base assez complète, indéniablement, mais il faut s’exercer ensuite de façon très régulière pour s’habituer à rencontrer des problèmes, et à les résoudre. Et je suis là-dessus depuis janvier, à essayer de surmonter des galères de pente d’épaule, de creusé d’encolure et de création de manche (ha, la manche, enfer patronnier). Et je couds toile sur toile pour essayer de progresser. C’est passionnant, mais c’est long. Et frustrant.
Mais alors, pourquoi choisir l’informatique plutôt que le bon vieux papier, le critérium et la gomme ? Ou dans d’autres termes, est-ce que l’informatique fait vraiment gagner du temps, finalement ?
A dire vrai, Valentina peut permettre de gagner du temps autant que d’en perdre. L’ajout des marges de couture, par exemple, est un excellent exemple de temps gagné puisque tout se fait en quelques clics. A contrario, je me suis souvent vue passer des heures à essayer de trouver la solution à un problème technique posé par l’usage du logiciel. C’est dû à deux choses : une logique différente de celle du papier, et une familiarisation insuffisante avec Valentina. A mon sens, ces deux motifs de ralentissement ne peuvent que diminuer avec le temps.
Par ailleurs, Valentina permet l’exactitude mathématique. Si un calcul de patronnage nous amène à une valeur de 12,3758 cm, il te la posera exactement sans trembler des genoux. Alors que moi, je vais arrondir à 12,37 ou 12,38, je ne suis pas sûre, et ma règle japonaise n’est de toute façon pas précise au dixième de millimètre, et mon calcul suivant ne sera pas non plus un nombre rond, donc je vais avoir un autre millimètre de décalage, d’autant qu’à la base mon équerrage fait main n’était peut-être pas parfait, etc. Bref, il en ressort une inexactitude qui déplaît à mon esprit obsessionnel compulsif.
Et pour avoir travaillé uniquement sur la version papier à l’école : mon dieu que l’on gomme, en patronnage. Ca finit parfois par être tout cra-cra et pas très lisible. D’autant qu’on part ensuite de la base pour la transformer, créer les pivots, les empiècements, les découpes… bref, je trouve ça infiniment plus confortable sur un ordinateur, malgré le temps perdu, et je ne reviendrai pas au patronnage sur papier, je pense.
Maintenant, tout dépend de l’usage. Je vous avoue (révélation !) qu’il me plairait assez de proposer des patrons à l’usage d’autres couturières. J’ai réalisé ces derniers mois à quel point la logique de la création de vêtements, au-delà de leur « simple » confection, me passionne. C’est énormément de travail et je ne sais pas si j’arriverai un jour jusqu’à cette fin, mais dans cette optique, il faut bien évidemment avoir un fichier informatique et gradé.
Maintenant, si vous ne cousez que pour vous, ou selon les mesures précises de votre tatie Jocelyne, et si vous êtes déjà à l’aise pour créer vos patrons sur le papier, et qu’un ordinateur n’est pas tellement votre copain à la base, alors je dirais : non, ne perdez pas votre temps à essayer de maîtriser Valentina et continuez comme le faites, vous gagnerez certainement du temps.
Tiens, j’aurais peut-être pu le dire en début d’article pour éviter que vous vous tapiez toute la lecture.
Bien, nos lecteurs ont compris que vous aimiez Valentina malgré sa difficulté relative d’appréhension au démarrage. Allez-vous continuer à l’utiliser et nous proposer toute une panoplie de charmants modèles sur ce blog si plaisant à l’oeil ?
Bon sang, ces questions intransigeantes et sans concessions !
Eh bien la réponse est : pas pour le moment. Etonnant, non ?
Car j’ai découvert début janvier l’existence d’un autre logiciel qui s’appelle Clo3D.
Source : Clo3D
Celui-là est payant : 50€ par mois, donc il est clairement réservé à l’usage des modélistes professionnels, ou des amateurs compulsifs. Comme je rentre au moins dans la deuxième catégorie, je l’ai testé pendant le mois d’essai offert, et OH MON DIEU LES POSSIBILITES. Ce logiciel est une petite tuerie qui permet de concevoir des patrons à plat, en version 2D, et d’en vêtir des avatars 3D que l’on met aux mesures souhaitées, afin de juger immédiatement du tomber du vêtement.
L’objectif est clairement de faire gagner du temps sur les toiles. Le logiciel va beaucoup plus loin que cela, il permet de faire des rendus de texture et de tombé d’un réalisme bluffant, il est d’ailleurs beaucoup utilisé dans cette optique pour des présentations de collections professionnelles, des créations de costumes pour le cinéma, etc. Mais il demande énormément de temps de formation pour cela.
Source : ArtStation
J’ai profité du mois d’essai pour me former autant que possible à ses fonctionnalités de base, et vraiment j’adore ce logiciel. Il ne fonctionne pas sur la logique mathématique de Valentina, mais sur celle plus classique des logiciels de dessin vectoriels : on peut donc couper, copier, déplacer, désolidariser, supprimer des objets sans trop se préoccuper de leurs liens entre eux. L’ergonomie générale est donc beaucoup plus maniable, à mon sens. Et le fait de pouvoir simuler le résultat de son patron sur un avatar, avec une gamme infinie de personnalisation de tissus, de motifs, etc. c’est juste WOUAH.
Mais ça demande beaucoup de temps pour être efficacement maniable, clairement plus que Valentina. Et c’est payant. Ceci dit, à 50 balles par mois, je crois que je vais craquer quand même. J’achèterai moins de chocolat et je supprimerai le compte Netflix sur lequel ma fille regarde ses épisodes de Pat’ Patrouille, et voilà !
Ici s’arrêtent nos questions. Merci Marjolaine de vos réponses, qui ne manqueront pas de passionner nos lecteurs toujours en quête de nouveauté et de frisson.
Merci à vous pour votre attention, si vous êtes arrivé(e) jusque ici. Je crois avoir abordé, en substance, tous les points que je voulais évoquer pour cette « rapide » introduction à Valentina, à la fois longue et pas du tout exhaustive. Il faut bien s’arrêter quelque part, et je ne vais pas vous recopier les 327 pages du manuel. Je ne sais pas si je vous ai donné envie d’essayer ou si je vous ai définitivement fait fuir, mais en synthèse, retenez qu’une fois comprise la logique de base de Valentina, le logiciel ne prend pas tellement de temps à devenir assez vite maniable – surtout pour les esprits agiles de mes lecteurs adorés !
Je vous quitte sur cette flagornerie ultime et je vous donne RDV en mars pour de l’authentique couture avec des vrais morceaux de Burda à l’intérieur !
Valentina : logiciel de patronage gratuit
Utilisation de ce logiciel :
La prise en main de ce logiciel a été plutôt rapide pour moi grace aux vidéos explicatives suivantes :
Avec un peu de logique, on y arrive facilement !
Avec ce logiciel, vous pouvez créer vos patrons et les imprimer. Vous pouvez ajouter facilement des marges de couture, des repères de montage, le droit fil, etc…
Le plus de ce logiciel, c’est que vous pouvez choisir de faire votre patron pour une taille ou pour plusieurs (gradation).
Par contre pour les annotations vous devez changer de logiciel, soit un logiciel de dessin vectoriel comme Inkscape, soit un éditeur d’image comme Gimp. Tous les deux sont téléchargeables gratuitement.
Pour débuter dans la coupe à plat, je vous conseille l’excellent livre Les patrons de base sur mesure de Teresa Gilewska. Ce livre est très bien expliqué et facile d’approche !
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